La Dolce Vita

by - septembre 21, 2012





LA DOLCE VITA
Réalisé par Federico Fellini
Sortie en salle le 11 Mai 1960

Synopsis:

Marcello Rubini, a quitté sa province italienne pour Rome dans le but de devenir écrivain. Mais celui-ci est devenu chroniqueur dans un journal à sensations. Il fait donc la tournée des lieux dans lesquels il est susceptible de décrocher quelques scoops afin d’alimenter sa chronique. Un soir, las de la jalousie maladive de sa maîtresse Emma il sort avec Maddalena. Le lendemain Sylvia, une grande star hollywoodienne fait son arrivée à Rome…




Critique:

Depuis que je blogue, mon style a évolué et mon univers aussi, au début je l'avoue j'étais assez limité, je ne connaissais souvent que les cinéastes «populaires» puis avec le temps qu'il passe j'ai découverts d'autre gars, comme Alfred Hitchcock dont je connaissais la réputation sans en avoir vu aucun, ou Scorsese dont j'ai presque fini d'avaler sa filmographie, Coppola, De Palma, Eastwood, Fosse … Et depuis un moment, j'avais envie de découvrir l'univers de Federico Fellini, que l'on esquisse vaguement dans un remake de remake de son film « Huit et Demi » pas vraiment réussis. C'est donc avec une certaine impatience que j'ai regardé « La Dolce Vita », qui donne tout son sens a cette expression italienne, une certaine idée de la douceur de vivre que nous raconte Fellini.


Federico Fellini est née en l'an de grâce 1920, fils d'une petite famille de la bourgeoisie est née a Rimini sur la cote Adriatique. Dans sa prime jeunesse il sera marqué par le pouvoir, l'église et le fascisme puis s'intéresse au journalisme ainsi qu'au dessin de presse. Plus tard il fut engagé dans un hebdomadaire (Marc'Aurelio), l'une des lectrices était Giuletta Masina qui devins plus tard son épouse. Il débute dans le cinéma comme script et assistant réalisateur chez Roberto Rossellini, une collaboration qui durera quelque années avant de bosser avec Pietro Germi et Alberto Lattuada, c'est avec ce dernier qu'il réalisa son premier film Les Feux du music-hall en 1951, il s'en suit une période influencé par le néo réalisme, jusqu'en 1960 pour la sortie du film qui nous intéresse « La Dolce Vita » qui marque un tournant dans sa carrière.


«La Dolce Vita » a été assez difficile a appréhender, car il semble possédait un scénario sans réel fil conducteur, ce qui fait que j'ai failli lâché prises plus d'une fois, mais si on fait l'effort de rester, on commence a comprendre ce qu'il se déroule vraiment. Marcello Rubini est un jeune journaliste dans un journal a sensations, de par sa réputation il a accès a tout les endroits branché, aux actrices les plus jolies ainsi qu'au fête les plus endiablés, qu'il fréquente au grès de ces désirs, de celle de ses partenaires, des aventures diverses et varié le faisant rencontré d'ancienne connaissance, de s'interroger sur la foi, sur c'est propres croyances, l'intellect, la jeunesse, des moments en apparences déconnecté mais qui ont une logique propre, lié par des personnages que l'on retrouve d'un tableau a l'autre, par les lieux en particulier la Via Venetto, une artère célèbre de la cité Romaine, on peut ainsi découpé le film en a peu prés une dizaine de partie distinctes. Cette structure narratives tiré des films a sketches qu'a choisi Fellini est vraiment intéressante, cela déroute au départ, mais ce délie tout seul quand on comprends ou Fellini veut en venir.


On sens un film avec beaucoup de la vie du réalisateur, qui couche sur pellicule les choses qu'il a vécu, pour nous les faire partager et ainsi nous interpeller sur divers sujets de fond, l'amour, les femmes et les plaisirs qui en découlent, la force de l'intellect aussi destructeur qu'enchanteur, la jeunesse qui passe trop vite comme l'innocence qui s'en vas elle aussi, la religion, la chute, divers sujet sur lesquelles ont peut être confronté avec comme question « Qu'aurait on fait ? » Au travers de rencontre aussi riche que variés et de fête endiable, une vie qui peut mener a tout et même a la décadence. De cette structure, le film de Federico Fellini tire son rythme, articulé autour des pérégrinations de Marcello, nous faisant valsé ainsi avec nos émotions, dans divers haut lieu de Rome le tout sous la musique de Nino Rota particulièrement réussis. De plus le casting est vraiment top, des acteurs que je ne connaissais que de nom pour certains, voir pas du tout, mais ils ont tous été phénoménaux avec en tête le beau gosse Marcello Mastroianni un journaliste doublé d'un coureur de jupons vraiment efficace a la personnalité ambivalente qui ne cessent de se remettre en question, il est aussi entouré d'une belle bande de pin-up au sens noble du terme, de vrai beauté aux talents évident Anita Ekberg , Anouk Aimée, Yvonne Furneaux et Magali Noël qui croiseront le chemin de Marcello, ainsi Alain Cuny une version moins déluré de Marcello mais avec de bon nombre de défauts.

C'est la douceur de vivre, c'est aussi la douceur d'un film qui se laissent aussi bien déguster que regarder


You May Also Like

2 commentaires

Rechercher dans ce blog