LA MAIN AU COLLET

Réalisé par Alfred Hitchcock

Sortie en salle le 23 Décembre 1955

Synopsis:

Un ancien cambrioleur surnommé « le Chat » est suspecté d'une série de vols commis sur la Côte d'Azur. Il cherche à identifier le coupable pour se disculper... La milliardaire Mme Stevens et sa fille Frances sont des appâts de choix que veut utiliser "Le chat", mais la belle Frances n'est pas indifférente à l'ancien cambrioleur.

Critique:

On savait bien que Sir Hitchcock raffolé des petites blondes, celle ci sera bientôt en couple, mademoiselle Grace Kelly avec qui il vient de tourner coup sur coup « Fenêtre sur Cour » et « Le Crime était presque Parfait » puis maintenant « La Main au Collet », je dis sa car un an plus tard pendant la promo du film a Cannes, elle tomberas dans les filets du Prince Rénier mais avant cela elle a un film a terminer, en compagnie de monsieur Cary Grant.

Le film débute sur la Cote d'Azur, endroit peuplé de ville balnéaires, logique on me diras, mais aussi de somptueux hôtel, de majestueuse demeure, de richissimes propriétaires pétée de thune et aussi des pauvres mais la, c'est pas vous qu'on vas voler. En peu de temps la police doit faire face a une grande série de vol, a chaque fois les bijoux ont disparus, des beaux pas ceux en pacotilles, première chose a laquelle pensent les flics c'est d'aller voir chez lui John Robie alias « Le Chat », un ancien voleur a qui on a piquer la signature, pour l'interroger, mais malgré s'être rangé John n'a pas l'envie de se laisser faire et s'enfuie. Son seul but c'est de retrouver ce mécréant qui lui fait du tort, pour cela il vas faire comme avant, enquêter, se renseigner sur les possibles victimes et ce qu'elle possèdent pour le devancer et l'attraper, pour y arriver il tenteras de se servir de Mme Stevens comme appât, mais sa fille dont il n'est pas insensible veille …

Alfred Hitchcock a vraiment l'art et la manière de magnifié n'importe quelle script, adapté du roman de David Dodge, « La Main au Collet » nous offre une intrigue de haut vol façon la Mort aux Trousses mais c'est ici beaucoup plus léger, les traits d'humours étant ici fréquents et varié, jouant sur l'attirance / répulsion de John Rabie avec deux femmes qui lui font la cour Hitchcock les mettant donc souvent en opposition, un suspense haletant est maintenue tout le long sur l'identité du voleur; la réalisation quand a elle est toujours aussi précise Alfred Hitchcock privilégiant ainsi les décors en extérieurs, chose assez rare dans les films que j'ai déjà pus voir du maitre, récompensé par un oscars en 55, il utilisa aussi pour ce film le procédé appeler Vistavision, un procédé qui ne déforme pas l'image;

le casting est comme toujours lui aussi très réussi, la chère et tendre Grace Kelly, un ange de douceur très talentueuse, loin de la blonde potiche; ensuite « The » monsieur Cary Grant, il est tellement bon que même sans rien dire il en impose, comme a son habitude, charmant, séducteur et charismatique, parfait en ancien cambrioleur; puis on trouve la peste, l'arrogante Brigitte Auber, une petite tornade sur patte qui veut embarque notre gros matoux en Amérique du Sud; ainsi que Charles Vanel, Jean Martinelli ou encore John Williams.

Un policier astucieux ainsi qu'une comédie légère, un plaisir double pour un film réussis