Blade Runner 2049

by - octobre 09, 2017


BLADE RUNNER 2049
de Denis Villeneuve

Cette année j'ai découvert Blade Runner et j'ai aimé ce film d'amour. Alors oui j'ai été super bien conseillée, et on m'a amené cet univers avec délicatesse et du coup je choie cette découverte, je la couve. J'attendais mi impatiente -mi inquiète ce nouvel opus.

K est un blade runner, il est envoyé en mission pour retirer un réplicant qui est dans la clandestinité depuis des années. Pour gagner sa vie ce dernier, élève des vers qui sont devenus la source principale d'apport protéiné. S'en suit une bagarre.
Et pour moi c'est là que ça a commencé à aller mal. C'est à ce moment que j'ai commencé à me dire que je n'aimerai peut être pas autant ce film que je le souhaitait.
Plus précisément pendant la bagarre entre Batista qui interprète l'homme qui doit être retiré et K. cette scène ma si violemment fait pensé à l'ultime combat du blade runner de Ridley Scott que ça en était douloureux, je m'attendais presque à voir une tête passer à travers un mur. Et ça a été un sentiment constant dans le film. L'histoire s'inscrit dans la continuité avec le premier alors pourquoi en faire des caisses, on n'en avait besoin. 
Le pompon du clin d’œil appuyé et lorsque K va voir l'homme qui fait des origamis, personnage du premier (Gaff), et qu'il plie pendant la conversation (à ce moment j'étais aussi excitée qu'une puce)et lorsqu'il a fini il dépose sur la table... un mouton. Référence au titre de la nouvelle dont est inspiré le film les androïdes rêvent ils de moutons électriques Là j'ai fait pschitt, Si le film,avait été un rapport sensuel, cette scène m'aurait fait l'effet d'un coït interrompu. Puis ces petits morceaux d'art me semblaient tellement plus important que des prétextes pour faire des références.

Cette impression de griffer ce que j'aime dans les versions de Scott, est apparue des les premières minutes du film. Quand la réalisation a choisi de répondre à la question sans réponse du premier sur la nature de Deckart. Au détour d'une phrase sentencieuse. Alors c'est un parti pris, vous me direz pourquoi pas. Je vous répondrez parce que !!!! parce que le réalisateur du film n'avait pas décidé de le faire, et que d'ailleurs il ne s'est jamais mis d'accord sur la réponse à donner avec ses producteurs, parce que j'aime les discussions des gens qui ont chacun leurs opinions sur le sujet. Et que surtout ça n'apporte pas grand chose à l'intrigue, c'est juste histoire de faire pipi sur le précédent film et d'imposer sa vision. Et je me fiche de sa vision sur le film de scott. Je suppose qu'il l'aime vu tous les appels du pied qu'il me fait, mais ça ne m’intéresse pas !

Si la photographie est belle, les choix qui sont fait m'ont semblé très ennuyeux. Je peux entendre la correspondance des zones désertiques, ou quasi avec les villes surpeuplées. Je trouve l'image pauvre elle contraste mal avec le paysage urbain qui lui est plus que ressemblant à celui du premier, les femmes nues sur les façades des murs en plus. L'utilisation des ambiances colorées à filtres, ont leurs limites. Là elles atteignent les miennes. La meilleure illustration est choix d'utiliser le désert, l’équivalent de Vegas, et de tout teindre en orange jaune. vive les camaïeux! Jusqu'à faire plonger la main dans une ruche au milieu des abeilles qui sont jaunes... je peux voir l'analogie et les symboliques avec la ruche, surtout qu'elle semble sans miel. Mais ce n'est pas fin, ça arrive comme un cheveu sur la soupe. Tout ça m'ennuie prodigieusement, et je n'arrive pas à trouver un intérêt tant c'est facile. Alors je contemple la jolie photographie en me demandant pourquoi.

Difficile de décrire pourquoi on trouve un film trop long, et celui ci ne fait pas exception à la règle. Spécialement car il y a plein de choses à l’intérieure. Je veux dire à part des références lourdingues et des plans contemplatifs qui se succèdent. Il y a une volonté d'aborder différents thèmes. Mais à trop vouloir embrasser jamais rien n'étreint, ils ne sont jamais développés. La propension à mal traiter les réplicants, leurs révoltes en germe; l'importance de la filiation; les nouvelles de l'esclavagisme et tant d'autres choses comme la dépendance de nos société à ce qui détiennent l'énergie, la technologie, les produits alimentaires pleins de thèmes qui ne sont jamais réellement développés. 
La seule chose sur laquelle s'étend le film est le mal être de K. Mais comme on est sorti de l'univers de série noir de l'opus précédent, rien ne vient relever ou étoffer les images. Il y a le jeu de Ryan Gosling, relativement monolithique de part son rôle, qui en prend plein la figure autant physiquement que psychologiquement durant tout le film. De nombreuses fois je me suis dit que tel ou tel moment été gratuit et inutile. Les seuls passage où le film m'a conquise c'est tout ce qui tourne autour de Joi qui pour moi est la nouvelle Rachel (de par son positionnement comme technologie du futur, parce qu'elle est celle qui est méprisée par une partie des réplicants qui eux le sont par les humains, parce qu'elle est l'objet du désir et corvéable à souhait, parce qu'elle est belle à se damner....)
Elle est le seul personnage qui conserve une ambiguïté. Elle est aussi la personne qui donne une autre épaisseur à K, elle est celle qui porte le peu de mystère que le scénario veut bien laisser à notre personnage principal. Leur interaction est un point fort du film pour moi. Joi est interprétée par la sublime Ana de Armas que j'ai eu le bonheur de voir dans exposed. Son jeu et sa silhouette sont hypnotique, et plein de délicatesses. Elle est parfaite.
Les autres ne brillent que par leurs charisme et leurs auras. Le lieutenant Joshi, et Niander Wallace n'existent que par le talent et la personnalité de leurs interprètes tant que les rôles sont mal taillés, à le fois clés et peu présents à l'écran. Robin Wright et Jared Leto font du bel ouvrage, mais ils avaient les épaules pour faire beaucoup plus et étoffer ce film. Jared Leto lui au moins peu profiter de tout ce qui gravite autour de l'univers Wallace. Des décors somptueux et colossaux, des éclairages ocres, orangés... encore, un plan d'eau, des cailloux volants, et un port sous l'oreille des plus improbables, pas très compréhensible au premier regard mais très beaux. C'est l'une des rares choses que je trouve assez réussi, les références à l'univers de Scott, le parallèle avec le maître des réplicants précédent, la favorite du maître...a la fois identique est différent.
A propos de Luv, le réplicant favori du maître, sa fonction est mal définie. C'est un personnage qui ne m'a que peu convaincu et qui devient vite énervante et peu lisible.
Harrison Ford est égal à lui même.

Ce film ne m'a pas convaincu, et j'aurai pourtant adoré. Je l'ai trouvé trop lent, j'ai peu aimé les grosse ficelles qui sont utilisées, et j'ai surtout perdu tout le coté cyber punk que j'adore.
Mais je ne suis qu'une petite blogueuse qui donne son avis. Je vous mets ici, le lien vers le blog écran miroir, ou celui qui est ma référence dans l'univers de Blade runner a donné son sentiment sur ce film. Différent du mien mais au combien (plus) intéressant.

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2 commentaires

  1. Selon moi, Blade Runner 2049 est une réussite ! Le film nous plonge dans un univers extraordinaire qui fait rêver. Toutefois, je trouve que certaines scènes sont trop longues. :( Je dis quand même un grand bravo à Denis Villeneuve.

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  2. Il faut peut-être regarder le fond : https://usbeketrica.com/article/blade-runner-2049-les-humains-revent-ils-de-mondes-dystopiques

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