Indiana Jones: Les Aventuriers de l'Arche Perdue

by - février 01, 2017



1936. Parti à la recherche d'une idole sacrée en pleine jungle péruvienne, l'aventurier Indiana Jones échappe de justesse à une embuscade tendue par son plus coriace adversaire : le Français René Belloq. Revenu à la vie civile à son poste de professeur universitaire d'archéologie, il est mandaté par les services secrets et par son ami Marcus Brody, conservateur du National Museum de Washington, pour mettre la main sur le Médaillon de Râ, en possession de son ancienne amante Marion Ravenwood, désormais tenancière d'un bar au Tibet. Cet artefact égyptien serait en effet un premier pas sur le chemin de l'Arche d'Alliance, celle-là même où Moïse conserva les Dix Commandements. Une pièce historique aux pouvoirs inimaginables dont Hitler cherche à s'emparer...


Indiana Jones: Les Aventuriers de l'Arche Perdue – 16 Septembre 1981 – Réalisé par Steven Spielberg.

Deux de mes héros d'enfance sont arrivés au cinéma bien avant que je naisse et ça je les dois à monsieur George Lucas. Alors oui j'ai toujours du mal avec ce qu'il a fait à Star Wars avec sa prélogie, mais c'est le créateur de deux sagas cultes qui continue encore à l'heure actuelle d'enchanter grands et petits. L'une a commencé en 1977 et son premier opus se nomme « La Guerre des Etoiles », l'autre met en scène un archéologue intrépide qui à pris ces quartiers en 1981 et qui se nomme Indiana Jones.

En 1936 au Pérou, le professeur Indiana Jones, archéologue réputé est sur les traces d'une idole Chachapoyan. Une mission périlleuse dans la jungle qui se finit pas la mort de plusieurs de ses collaborateurs piégés par les embûches mortelles dressées devant eux. Mais doublés par un concurrent, il rentre aux USA précipitamment. Alors qu'il reprend ses cours à l'Université, il est contacté par les services secrets américains qui le charge de retrouver « L'Arche d'Alliance ». Un artefact mythique que les nazis recherchent, car selon les croyances, une armée qui la possède, ne peut craindre la défaite. mais avant ils doivent trouver Abner Ravenwood, un vieil ami de Jones qui possède une amulette essentielle pour trouver l'arche. Indiana Jones part pour le Népal ou il ne trouve que sa fille Marion, car celui ci est décédé. Cependant elle ne lui fait pas un bon accueil, mais quand les Nazis la trouvent aussi dans son auberge, elle n'a d'autre choix que de suivre Jones, qui après une fusillade rocambolesque s'échappe avec lui en direction de l'Egypte …

C'est un film qui ne vieillit pas et qui se pose encore comme l'une des références du film d'aventure. La naissance d'un personnage emblématique qui titille constamment ma passion pour l'histoire et une certaine idée de l'archéologie. Une vision romantique, dangereuse et intrépide, qui conjugue dans mon esprit le frisson de la découverte au vertige de la recherche, ce qu'Indiana Jones synthétise à merveille et cela pendant quatre épisodes.

La rencontre de Spielberg avec Indiana Jones est écrite par George Lucas, Lawrence Kasdan et Philip Kaufman. Une manière pour lui d'oublier le refus des producteurs de la franchise James Bond qui ont balayé d'un revers de main, son envie de réaliser l'un des opus. Si à mon sens on atteint plus cette « bond touch » dans « Le Temple Maudit », ce film n'a rien à lui envier ! Un homme séduisant, un brin misogyne, qui travaille pour les services secrets tout en voyageant autour du monde pour sauver le monde du péril nazi. Pour compléter cela on rajoute une dose d'aventure, d'énigmes et de mysticisme inhérent au caractère de Indiana Jones. Un équilibre subtil entre le séducteur, le professeur et l'aventurier qui fait mouche. Tout comme l'humanité qui transparaît à l'écran, Indiana Jones n'est pas un agent secret mais un archéologue passionné par son métier. Un personnage instantanément attachant, malgré des défauts de plus en plus gênants avec le temps. Le scénario ne nous épargne les travers misogynes du personnage (Encore plus flagrant dans le second), mais aussi le racisme qui se dégage de certaines répliques qui auraient clairement du mal à passer de nos jours tant elles sont gênantes et intolérables.

Mais si je l'ai réalisé il y a peu et que je trouve ça regrettable, cela n’enlève pas le talent qui transpire à chaque seconde du film. Steven Spielberg qui en est alors à son cinquième film signe ici certainement le film d'aventure qui influencera le genre pendant plus de 35 ans. Il s'empare de ce scénario bien écrit et déroule avec maestria les tenants et les aboutissants d'une intrigue limpide ou se fréquentent sans jamais se parasiter, humour burlesque, aventure, fantastique et un léger trait d'horreur à la fin. Des le début il nous soumet des séquences admirables ou il étale sa science de la mise en scène sans jamais tomber dans la redondance, les imprévus de tournage nourrissent aussi cela comme par exemple avec le combat écourté entre Indiana Jones et l'homme au sabre, summum d'absurde et de drôlerie qui n’enlève rien au rythme de la séquence concerné. Spielberg n’oublie pas pour autant son personnage principal qu'il ne manque pas d'iconiser quand cela est nécessaire. C'est maîtrisé de bout en bout, comme la direction artistique qui ne manque pas de minutie que le travail de Douglas Slocombe à la photographie magnifie. Puis la musique de John Williams est fabuleuse …

Quant au casting, deux mots « Harrison Ford » !!! Cet acteur que j'aime énormément ne m'a pourtant pas toujours convaincu sauf dans les deux rôles de sa vie qui étaient faits pour lui . Dans le cas d'Indiana Jones, il est à l'aise, on le sent impliqué dès le départ et il apporte son sens de l'aventure au personnage, qui sonne comme un prolongement naturel de l'acteur. Une aisance qu'il répétera au moins trois fois. Pour l'épauler il trouve l'impeccable Karen Allen dans le rôle de Marion Ravenwood, une aventurière au caractère bien trempé qui est bien plus qu'une simple demoiselle en détresse ; ainsi que John Rhys-Davies dans le rôle de Sallah, un ami bienveillant de Indiana Jones. Et du coté des méchants on trouve Paul Freeman dans le rôle de Belloq, un rival de Indiana Jones qui s'offre au plus offrant, un mélange de cynisme et d'élégance; puis Ronald Lacey qui prend les traits du major Toht, l'archétype du Nazi menaçant, inquiétant et malveillant ; ou encore Wolf Kahler dans le rôle du Colonel Dietrich, un gradé impitoyable … 

Les légendes commencent ainsi ... 

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4 commentaires

  1. De la trilogie c'est celui que j'aime le moins, probablement parce que je l'ai vu en dernier et que l'imagerie que je me suis fait de la saga et du personnage vient surtout de sa préquelle, Le temple maudit. Reste un grand film d'aventure, avec un beau lot de morceaux de bravoure et un Harrison Ford icônique au possible.

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    1. Les jeunes, vous voyez toujours tout dans le désordre :D

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    2. J'ai fait pareil avec Die Hard j'ai commencé par 58 minutes pour vivre, le temps de mettre la main sur le dvd de Piège de cristal. ;)

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    3. Ouai c'est toujours bien aussi :)

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