Un Flic à la Maternelle 2

by - mai 24, 2016


Chargé de retrouver des données sensibles volées, un agent du FBI est infiltré dans une école en tant que professeur. Mais ce travail va s'avérer bien compliqué pour lui...

Un flic à la Maternelle 2 – 17 Mai 2016 – Réalisé par Don Michael Paul

Si un jour on m'avait dit qu'un Flic à la Maternelle aurait droit à une suite, je ne l'aurais pas cru. Non pas que de nos jours cela m'étonne, mais le film de Reitman avait acquis avec le temps, le statut de film culte, une bonne madeleine de proust magnifiée par les muscles et la carrure d'un Arnold Schwarzenegger à contre emploi. Un objet choyé par le temps qui passe que personne n'avait vraiment envie de voir souiller par une quelconque suite.

Hélas c'est peine perdu sur les terres d'Hollywood ou rien n'est épargné, mais à ma grande surprise, cette suite, qui s'apparente plus à un nouvel opus d'une anthologie qui « utiliserait » le concept de base, se révèle éminemment sympathique !

Zack Reed c'est l'agent du FBI avec un grand A ! Sans peur, sans reproche, avec du flair, du tact et un sang froid à toute épreuve, même quand un baron de la drogue lui colle une arme sur la tempe. Bref c'est le mec irréprochable au travail, sauf qu'un jour un défi de taille l'attend ! Il doit s'infiltrer dans une école privée en tant qu'instituteur remplaçant pour trouver avant Zogu, le baron de la drogue, une clé USB qui contient la liste des témoins protégés. Cette liste a été volée par un hacker qui l'a caché auprès de son frère qui est instituteur. mais depuis que ce dernier a été assassiné, Zogu est à la recherche de la liste qui doit lui permettre de tuer le témoin clé dans l'affaire qui l'enverrait en prison. Pour l'en empêcher Reed va devoir faire face à l'incroyable complexité d'une horde de gamin de 6 ans qui vont lui faire vivre un enfer …

Eh bien au final, c'était plutôt très sympathique pour une petite madeleine de Proust ! Parce qu'il faut bien se l'avouer, s'il n'y avait pas ces souvenirs attachés à l'original, je n'en penserais pas grand chose.

L'histoire écrite par David H. Steinberg reprend les grandes lignes de l'intrigue de base en la compliquant inutilement pour se « démarquer ». Je récapitule, un baron de la drogue veut tuer un témoin qui peut l'envoyer en prison, un hacker vole la liste des témoins protégés qu'il met sur une clé qu'il donne à son frère instituteur et enfin le FBI infiltre sans le dire une école privée. Cela veut en faire tellement que ça n'apporte rien à l'histoire et ceux qui est nouveaux était tellement mal amené que c'est difficile de le prendre au sérieux, il reste seulement un propos plutôt bienveillant sur la non-violence et sur le fait que parler puisse résoudre les conflits !

Mais ce qui fonctionne vraiment c'est l'alchimie entre Dolph Lundgren et les enfants ! Tout comme Arnold Schwarzenegger en son temps, le géant suédois réussit non pas à jouer avec les enfants, ce qu'il aurait fait malgré tout, mais bien évidemment à rendre son personnage crédible, vrai et concerné par des gamins de 5/6 ans. On découvre l'acteur sous une autre facette pleine d'humour que le film exploite à merveille, ou on découvre un Dolph Lundgren plein de charme, d'assurance et de sensibilité ou tout son capital sympathie explose auprès d'une bande de gamins particulièrement attachants !


Dolph Lundgren fait le job et c'est déjà pas mal ... 


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